Comme chaque année voici la dernière exposition du Lieu d’Art et de Culture qui est celle des travaux d’élèves de l’option arts plastiques. C’est le résultat du travail de l’année sur les trois niveaux confondus du lycée, de la seconde à la terminale.
Cette année a été un peu particulière pour plusieurs raisons dont la première est le confinement qui a empêché les élèves de produire autant de travaux qu’à l’habitude. D’autre part il y avait deux projets importants et ambitieux cette année qui n’ont pas pu être menés totalement à terme. Le premier travail dans de grande ampleur fut le projet mené avec la compagnie de théâtre en résidence : « Les ombres des soirs » sur le thème de l´Orestie. Ainsi les élèves de l’option, après avoir rencontré la compagnie et pris connaissance du projet, ont créé des costumes d’inspiration antique avec pour seul matériau du papier. Ce sont ces costumes que vous pouvez admirer au LAC, chaque élève ayant fait un accessoire pour habiller les acteurs qui devaient jouer des passages de scène avec ces costumes. Vous y trouverez des casques, des manchettes, des épées, des plastrons, une tunique froissée, une côte de maille, des épaulettes…
Les élèves devaient également produire des vitraux en céramique crue sur les fenêtres du lycée avec l’artiste Barbara Leboeuf, mais ce n’est que partie remise car le projet sera finalisé en septembre prochain.
Les autres travaux que vous verrez sont des travaux faits en début d’année sur divers sujets comme par exemple la représentation de l’intime, ou alors un sujet uniquement en rouge et blanc. Durant le confinement les élèves ont également été assidus et ont travaillé sur des sujets élaborés spécifiquement pour ces nouvelles conditions de travail à la maison. De belles choses ont été faites mais malheureusement elles sont restées numériques et n’ont pu être présentées.
Ce sont les élèves qui ont demandé à faire tout de même cette exposition prévue initialement dans le calendrier des expositions du LAC car ils étaient très motivés et heureux de montrer leur travail.
C’est finalement ce qu’il faut retenir de cette année particulière : cette motivation qui n’a pas baissé d’intensité malgré le confinement.
Laure Florençon
Professeure d’arts plastiques