Le 28 novembre, le CNVL s’est réuni au ministère de l’Éducation Nationale et de la Jeunesse, marquant une journée de discussions essentielles avec la présence notable de Gabriel Attal (ministre de l’Éducation nationale et de la Jeunesse) et Prisca Thevenot (Secrétaire d’État chargée de la Jeunesse et du SNU). Les thèmes abordés, tels que la laïcité, le harcèlement scolaire, l’engagement/SNU, et la réforme de la voie professionnelle, ont suscité des débats animés.
Sur la laïcité, les élus rapporteurs ont plaidé pour une meilleure formation et un renforcement de l’Éducation Morale et Civique (EMC), souhaitant s’intégrer au projet de réforme des programmes d’EMC. Le ministre a assuré qu’ils seraient consultés pour cette réforme, témoignant d’une convergence de vues.
Concernant l’engagement et le SNU, une demande de communication accrue a été formulée pour clarifier concrètement le SNU, avec une opposition à sa généralisation, soulignant l’importance de maintenir cet engagement comme une démarche libre.
L’élu représentant de l’académie de Strasbourg a interpellé le ministre sur les budgets alloués à la vie lycéenne, pointant un montant de 1,2 million d’euros, soit 0,58 € par lycéen, soulignant une préoccupation financière.
Sur la question du harcèlement, des ajustements au questionnaire ont été réclamés, avec une opposition à sa digitalisation pour préserver l’anonymat des élèves. L’idée d’une “main courante” contre le harcèlement a été évoquée.
Quant à la voie professionnelle, la gratification a été accueillie positivement, mais les élèves ont souligné la nécessité de comprendre leurs charges de travail et d’éviter des pénalités injustes de la part des enseignants du fait de leur engagement. De plus, ils expliquent que cette gratification était le stricte minimum pour eux car ils doivent payer eux même l’ensemble de l’équipement nécessaire à leur formation.
Une journée intense au CNVL, marquée par des échanges fructueux et des préoccupations essentielles pour le bien-être des lycéens.